Croisière en Méditerranée : 7 plages parfaites pour se baigner lors de vos escales

Quand je monte à bord, je sais déjà ce que je cherche : de l’eau claire, du sable fin et des criques accessibles sans se ruiner en taxis. Dans cette sélection pensée pour votre itinéraire, je partage mes plages coup de cœur à portée d’escale, avec le temps nécessaire pour les rejoindre depuis le port, histoire de maximiser chaque baignade. Alors si vous préparez une croisière en mediterranee, ce guide vous aide à choisir où poser votre serviette, éviter la foule aux mauvaises heures et savourer la mer en toute simplicité.

Escale à Mykonos : Ornos, l’alternative chic

À Mykonos, j’aime me poser à Ornos, une baie ourlée d’eaux diaphanes, idéale en escale. Depuis le nouveau port de Tourlos, comptez 10–15 minutes en taxi ou bus. Ici, le sable est fin, la mer peu profonde et protégée du vent : parfait pour une baignade pendant votre croisière en Méditerranée. On trouve des bars et restaurants les pieds dans l’eau, des transats (réservez tôt en été) et un coin libre si vous préférez votre serviette. Petit conseil : si vous le pouvez, arrivez en fin de matinée, avant les bateaux-navettes vers les beach clubs. Évitez les heures ventées (méltem) qui soulèvent un clapot frisquet.

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Escale à Palma de Majorque : Illetas, carte postale facile

Quand le paquebot accoste à Palma et que je souhaite piquer une tête, je file vers Illetas : criques émeraude, pins parasols, et escaliers qui descendent dans une eau limpide. Depuis le terminal, 20 minutes en taxi (ou bus 4/20 + marche). Les plages d’Illetas (Petita et Gran) combinent sable blond, douche, restaurants et zones libres ; l’équation idéale pour se baigner en croisière sans logistique compliquée. L’eau, d’un bleu lazuli, est claire même en haute saison. Attention : les transats deviennent onéreux en juillet-août ; alors si vous le pouvez, mieux vaut s’installer tôt, côté rochers, masque et tuba en poche. Évitez Cala Major si vous rêvez de calme : plus proche, certes, mais souvent bondée aux heures de pointe.

Escale à Ajaccio : plage du Trottel, la belle en bas de chez soi

À Ajaccio, pas besoin de s’éloigner : la plage du Trottel déroule son sable blond à 20 minutes à pied du port, le long du boulevard Albert 1er. J’aime ce côté “plage de quartier” : mer claire, vue sur les îles Sanguinaires, et une alternance de zones privées et publiques. Pour une baignade rapide avant de rembarquer, c’est parfait. L’après-midi, la brise peut lever un peu de houle ; je privilégie la matinée pour nager. En plein été, prévoyez chapeau et eau : l’ombre est rare. Envie d’un cadre plus sauvage ? Si votre escale est longue, la route des Sanguinaires mène à Capo di Feno (mais comptez transport et marge horaire).

Escale à Dubrovnik : Banje, panorama sur les remparts

À Dubrovnik, je pointe vers Banje pour cette alliance rare : baignade et vue carte postale sur la vieille ville et l’île de Lokrum. Depuis le port de Gruz, comptez 15–25 minutes en bus/taxi. Le sable mêlé de galets chauffe vite ; des clubs louent transats et parasols, mais on trouve un bout de plage publique pour sa serviette. L’eau est limpide, parfaite pour un plongeon express entre deux visites. Je vous conseillerai tout de même d’éviter les jours de forte houle.

Escale à Split : Bačvice, le bain urbain facile

Bacvice, c’est la plage de ville par excellence : à 10–15 minutes à pied de l’embarcadère, vous troquez les ruelles du palais de Dioclétien pour une anse peu profonde, sableuse, où l’on joue au picigin (un jeu local, ballon à la main et esprit bon enfant). Pour se baigner en croisière sans prise de tête, difficile de faire plus pratique. L’eau, tiède l’été, est idéale pour les familles, mais la foule peut serrer rapidement. Vous pouvez aussi tendre vers les zones voisines : Firule, Ovcice. Bonus : douches publiques, supérettes et glaces à deux pas.

Escale à Santorin : Kamari, le grand ruban de sable noir

Santorin, ce n’est pas seulement les dômes bleus : à Kamari, la plage de sable noir déroule un long ruban face à une mer d’encre claire. Depuis le débarcadère (tender) et la ville haute de Fira, comptez 30–40 minutes en bus/taxi. Le mieux est de pouvoir y nager tôt, quand le sable volcanique n’a pas encore emmagasiné la chaleur : chaussons d’eau utiles ! Restaurants, douches, zones libres et clubs de plage jalonnent la promenade, pratique pour une escale rythmée. Côté météo, le méltem peut souffler ; choisissez une rangée de transats abritée. Pour les amateurs de snorkeling, contournez vers la falaise de Mesa Vouno : reliefs sous-marins et visibilité souvent excellente.

Escale à Corfou : Faliraki, la crique au pied des remparts

À Corfou, j’adore me baigner à Faliraki : une langue de galets en contrebas des venelles de la vieille ville, avec vue sur la forteresse et l’îlot de Vido. Depuis le port de croisière, comptez 40 minutes à pied en flânant (ou 10 minutes en taxi) pour rejoindre ce spot parfait pour se baigner lors de votre escale sans s’éloigner. L’eau est cristalline, vite profonde par endroits ; prenez masque et tuba, et surtout des sandales (oursins possibles près des rochers). Deux cafés-planches proposent transats et douches, mais il reste un petit coin libre pour les serviettes.

En guise de plongeon final

Si, comme moi, vous aimez allier flânerie et baignade, ces escales rassemblent l’essentiel : plages accessibles, eau claire, logistique simple. De Mykonos à Ajaccio, vous avez de quoi optimiser chaque heure à quai et éviter les chausse-trappes des foules. Dites-moi en commentaire vos propres perles, et si l’appel du large persiste, cap sur d’autres idées à la découverte des plus belles plages du monde. Bonnes bulles !