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Comment régler à l’étranger en évitant les frais bancaires ?

Régler à l'étranger avec sa carte bancaire
Régler à l'étranger avec sa carte bancaire © AdobeStock/Prostock-studio

Lors de vacances à l’étranger, notamment en dehors de la zone euro, les frais bancaires peuvent alourdir sensiblement le budget final. En 2023, ils ont encore augmenté de 1,2 % en moyenne sur un an. Il existe heureusement des solutions pour alléger cette charge alors que le pouvoir d’achat des Français reste durement affecté par l’inflation.

À combien s’élèvent les frais bancaires à l’étranger ?

En règle générale, dans les pays de la zone euro, les conditions pour les règlements par carte bancaire et les retraits de liquide au distributeur sont identiques à celles qui ont cours dans l’Hexagone. Toutefois, dans la pratique, des différences sont possibles, comme le nombre de retraits gratuits effectués sur les automates de réseaux tiers, avant que s’appliquent les frais de retrait (environ un euro par opération). Ces « coûts » sont justifiés par l’utilisation de distributeurs automatiques de billets n’appartenant pas au réseau de sa banque.

En dehors de la zone euro, ils sont encore plus élevés, avec une part fixe, qui est due, quel que soit le montant, et une part variable. Selon Panorabanques, « chaque retrait est taxé d’une commission fixe de l’ordre de 3,10 euros, à laquelle s’ajoute une commission variable équivalant à 1,75 % à 3,5 % de la somme retirée ». Parfois, l’opérateur du distributeur facture en plus des frais de change dans la devise du pays d’accueil, ainsi que d’autres frais annexes.

Le comparateur explique que « les paiements effectués avec une carte classique intègrent également le taux de change, à hauteur de 0,30 euro pour les frais fixes et 2,5 % de commission variable ».

Quelles solutions pour réduire les frais de paiement à l’étranger ?

La première précaution à prendre avant un voyage à l’étranger est de vérifier la nature et le montant des frais applicables sur les retraits et les paiements applicables, tout en vérifiant les termes de l’assurance et l’assistance. 

Pour limiter le surcoût, il peut être judicieux de retirer en une fois la somme en espèces suffisante pour le séjour. L’opération peut se faire en France ou sur place, l’objectif étant dans les deux cas d’éviter les multiples transactions pour de petits montants. 

Ainsi, en prévision de déplacements réguliers en dehors de l’Europe, pourquoi ne pas prendre une carte bancaire internationale auprès d’un établissement en ligne ? Les opérations à l’étranger sont gratuites ou à frais très réduits. Par exemple, les paiements sont gratuits et illimités chez Boursorama, Fortuneo et Hello bank!

Dans le cas où votre CSE (l’ex Comité d’Entreprise) vous offre une carte vacances telle que macartevacances, sachez que ce moyen de paiement vous évitera de payer des frais bancaires. En effet, la carte étant restreinte aux activités sociales et culturelles, elle n’est pas considérée comme un produit bancaire sur lequel on peut vous prélever des frais !

Il est également possible de souscrire une option payante auprès d’une enseigne traditionnelle pour profiter de la gratuité des paiements et retraits à l’international. Le coût annuel d’une telle option est très variable : 10 euros par mois chez BNP Paribas, 15 euros chez LCL ou 18 euros auprès de la Caisse d’Épargne. D’autres, en revanche, facturent un forfait annuel comme Société Générale (26 euros).

Enfin, il peut s’avérer judicieux de prévenir son banquier du voyage et de possibles opérations hors zone. Autrement, il risque de soupçonner une fraude et par mesure de sûreté, de bloquer la carte.

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