Que voir ou faire en Arménie ? Je vous partage mes 10 visites préférées !

L’Arménie intrigue autant qu’elle émerveille, et je m’y suis senti comme un voyageur privilégié. Entre plateaux volcaniques, monastères taillés dans la roche et villages suspendus dans le temps, on cherche vite à savoir que faire en Arménie pour vraiment en saisir l’âme. Cet article vous guidera dans les étapes essentielles, des grands classiques aux lieux plus discrets. Alors suivez-moi : on part explorer un pays qui mérite chaque détour.

Découvrir Erevan et sa place de la République

La ville d’Erevan m’a cueilli dès les premières heures, avec son énergie brute et ses façades de tuf rose qui se teintent d’ambre au coucher du soleil. On y ressent immédiatement le souffle d’une capitale vivante, où l’on aime flâner entre cafés, galeries d’art et marchés comme celui de Vernissage. Je conseille de commencer par la place de la République : sa monumentalité soviétique contrastant avec la douceur des soirées d’été donne le ton. Je m’y arrête pour observer les Arméniens vivre, discuter, rire, parce que c’est là qu’on comprend le pouls du pays. Vous pouvez aussi grimper au Cascade Complex pour un panorama superbe sur le mont Ararat.

Visiter le mémorial du génocide arménien (Tsitsernakaberd)

Difficile de visiter l’Arménie sans passer par ce lieu sobre, puissant, profondément silencieux. J’y ai ressenti ce même mélange de recueillement et de gravité. Le mémorial raconte une histoire essentielle, portée par l’architecture monumentale et le musée qui retrace, documents et témoignages à l’appui, les événements de 1915. Ce n’est pas une visite légère, mais elle éclaire toute une part de l’identité arménienne et permet de mieux comprendre le pays que l’on parcourt ensuite. Je conseille d’y aller tôt le matin pour profiter du calme, avant que les groupes n’affluent et n’altèrent l’atmosphère solennelle du lieu.

Explorer le monastère de Geghard et le temple de Garni

Je suis allé à Geghard avec cette même fascination : un monastère troglodyte où l’on a l’impression que la roche elle-même respire. L’acoustique des salles creusées à même la montagne est incroyable, presque mystique. À quelques kilomètres, le temple païen de Garni déploie ses colonnes hellénistiques face à une gorge basaltique spectaculaire. Cette combinaison entre héritage chrétien et traces d’un passé plus ancien raconte une Arménie plurielle, complexe, que l’on découvre en marchant entre montagnes abruptes et villages traditionnels.

Organiser votre voyage en Arménie avec une agence locale
Pour un séjour ou un road-trip en Arménie sans prise de tête, je vous conseille de passer par l’agence de voyage Nomadays en Arménie, membre du réseau d’agences locales Nomadays. Une équipe basée sur place pourra ainsi vous aider à bâtir un itinéraire sur mesure, adapter les étapes à vos envies et gérer la logistique, tout en faisant vivre l’économie locale.

Contempler le lac Sevan et ses monastères

Le lac Sevan, immense miroir turquoise perché à plus de 1 900 mètres, m’a toujours donné l’impression d’un océan posé en altitude. J’aime longer sa rive en mobylette, sentir l’air frais et m’arrêter au monastère de Sevanavank perché sur sa presqu’île. La vue sur le lac est l’une des plus belles d’Arménie, surtout au lever du jour quand les montagnes se décolorent doucement. On peut aussi goûter le sandre local dans les petites auberges ou s’aventurer vers des plages plus discrètes, loin des foules estivales. Le Sevan révèle une Arménie plus douce, lacustre, idéale pour une pause entre deux routes sinueuses.

Randonner à Dilijan et dans le parc national

Dilijan, c’est un peu la « petite Suisse » arménienne, mais avec cette touche brute et forestière que j’adore. Chaque fois que j’y reviens, je me surprends à ralentir : l’air y est plus humide, les forêts profondes, les sentiers presque confidentiels. Le parc national offre des randonnées splendides, notamment vers les monastères de Jukhtak ou Haghartsin, perdus entre chênes et hêtres. Je conseille souvent de partir tôt, pour profiter du silence et croiser seulement quelques vaches placides. Les villages alentours abritent aussi des artisans que j’aime visiter pour mieux saisir l’âme créative de cette région pleine de douceur.

Visiter le monastère de Tatev et la route du Sud

La première fois que j’ai aperçu Tatev, suspendu au-dessus d’un canyon brumeux, je me suis arrêté pendant de longues minutes juste pour le contempler. On y accède par le téléphérique “Wings of Tatev”, qui survole les gorges du Vorotan dans un décor presque irréel. Le monastère, fortifié et majestueux, raconte mille ans d’histoire, et ses pierres portent encore la trace des moines érudits qui y vécurent. J’ai aimé prolonger la route vers le sud : paysages volcaniques, plateaux battus par le vent, villages où le temps semble faire une halte. C’est une Arménie rude mais envoûtante, que l’on n’oublie pas.

Admirer les paysages du mont Aragats et la forteresse d’Amberd

Le mont Aragats, massif volcanique aux quatre sommets, m’a offert quelques-unes des plus belles lumières du pays. On grimpe jusqu’aux plateaux herbeux avant de poursuivre à pied vers les lacs et névés tardifs. La forteresse d’Amberd, posée sur un éperon rocheux, semble surveiller la plaine depuis un autre âge, surtout au printemps quand les pentes explosent de fleurs sauvages. On ressent ici cette Arménie aérienne, vaste et un peu rude. Je conseille d’y aller en semaine : l’endroit est plus silencieux, parfait pour laisser l’imaginaire dériver au gré des paysages.

S’immerger dans les caves à vin d’Aréni et la vallée de Noravank

Aréni, c’est le berceau du vin arménien, et j’ai apprécié m’y attarder pour sentir ce mélange de tradition millénaire et de renouveau. On peut visiter des caves où l’on vous parlera de cépages autochtones, de karas en terre cuite et d’une histoire viticole vieille de plusieurs milliers d’années. La vallée de Noravank, avec ses falaises rouges sculptées par l’érosion, est un décor spectaculaire, surtout au coucher du soleil. Le monastère du même nom s’y dresse, élégant et solitaire. Je conseille de combiner dégustation et balade : l’alliance du vin et du paysage fonctionne ici comme une révélation.

Flâner dans Gyumri, ville d’art et d’architecture traditionnelle

Gyumri m’a surpris dès ma première arrivée : une ville pleine de caractère, fière, avec ses maisons en basalte noir et son ambiance artisanale. J’ai aimé y déambuler sans but précis, passant d’ateliers en petites places ombragées. La vieille ville de Kumayri révèle une Arménie authentique, marquée par son histoire mais résolument tournée vers la création. On y sent une énergie artistique singulière, entre musées intimistes, cafés chaleureux et façades finement sculptées. Je conseille de prendre le temps : Gyumri se découvre à l’allure lente, presque contemplative, un peu comme si la ville vous invitait à écouter son passé.

Partir en excursion vers les montagnes du Syunik et Khndzoresk

Les montagnes du Syunik offrent parmi les paysages les plus accidentés du pays, et j’aime les parcourir au gré de routes improbables. Le village troglodytique de Khndzoresk, avec ses habitations creusées dans la falaise, paraît tout droit sorti d’un autre siècle. Le pont suspendu qui relie les deux versants du canyon est une petite aventure en soi, surtout quand le vent se met à chanter. On découvre ici une Arménie farouche, minérale, où les villages semblent agrippés à la montagne. Je conseille d’arriver en fin d’après-midi : les ombres allongées transforment le paysage en fresque vivante.

---

L’Arménie… et après ?

Ces lieux incontournables vous donneront déjà un bel aperçu de ce pays attachant, entre sommets volcaniques, monastères sculptés dans la roche et villes où l’on aime simplement flâner. Je vous invite à poursuivre l’exploration : pourquoi ne pas pousser vers la Géorgie voisine, prolonger la route dans le Haut-Karabagh si la situation le permet, ou préparer un futur road-trip dans tout le Caucase ? Et si l’article vous a inspiré, partagez vos questions ou vos projets : c’est toujours un plaisir d’échanger entre voyageurs prêts à refaire leurs sacoches.